Au début du 21ème siècle, selon la loi fédérale chaque habitant devait disposer d’une place protégée dans un abri situé à proximité de son lieu d’habitation et atteignable dans un délai raisonnable. La Suisse compte alors environ 300 000 abris dans des habitations, institutions et hôpitaux ainsi que 5 100 abris de protection civile publics. Cela correspond à 8,6 millions de places pour une population de 7,5 millions d’habitants, soit un degré de couverture d’environ 114 % ! 30 ans après les bombes, les premiers survivant helvètes quittent leurs abris, et la CCB voit le jour sous le commandement des militaires. La base militaire de Bâle reprend son service en février 2101.
La Confédération de la Croix Blanche (CCB), comme son nom ne l’indique pas, est une organisation paramilitaire helvète. Elle s’est fixée comme objectif de rétablir l’équilibre et la neutralité dans le nouveau monde dévasté et peuplé d’aberrations.
Le général Luis Fonjallaz est à la tête de la CCB. C’est un vétéran qui dirige ses forces depuis la base opérationnelle de l’Abri CH-70 à Bâle, Suisse. Les forces de la CCB se sont principalement déployées le long du Rhin.. Il est secondé par ses divisionnaires qui dirigent les opérations dans diverses régions frontalières. Eux mêmes divisent leurs actions par le biais des brigadiers. Puis viennent les capitaines qui gèrent des sections entières. Et enfin, les sergents qui dirigent des groupes d’appointés, grade le plus bas. La hiérarchie et son respect sont les bases mêmes de l’efficacité de la CCB.
La CCB a l’avantage de l’armement et de l’entraînement militaire intense. Ils sont reconnus comme étant un peu extrême quant à leur façon de traiter tout ce qui n’est pas humain. Ils ont quelques postes avancés dans l’Est désolé, mais rien qui n’agisse comme une menace par rapport au NEF ou au Royaume d’Austrasie. La CCB se heurte régulièrement à ces deux factions.