L’abri 403, comme son nom l’indique, est un abri nucléaire. Il n’a jamais fini d’être construit. A l’origine il s’agit d’une colonie de vacances quand VaultTec Europe met en place son plan de reconversion des structures en abris. Le chantier débute en fin 2059. Quelques mois plus tard, le projet est annulé faute de moyens.
Les ressources déjà déployées sont abandonnées sur place. Des pièces ont été aménagées : infirmerie, bureau du superviseur, générateur nucléaire de proximité, station de traitement des eaux, etc. Quelques équipements, notamment les tenues, prennent la poussière pendant de longues années. Les accès sont scellés. Ce n’est qu’en 2102 qu’un groupe de survivants force l’entrée de l’abri. Ils découvrent ses richesses et remettent en fonction les systèmes. L’indépendance fournie par l’abri attire les populations locales. En quelques années, l’abri 403 devient un comptoir quasi-neutre d’échanges, convoité par les différentes factions et groupes de la région.
L’installation est donc officiellement remise en fonction depuis mai 2102 et est située au cœur de la forêt, à quelques kilomètres de Schirmeck, ville qui a été pillée jusqu’à l’os. Il est présenté comme une zone neutre, dirigé par un groupe d’anciens survivants, sur un modèle démocratique.
Le premier superviseur est Franz Zimmer. Il est épaulé par son épouse, Margaret, qui assure le ravitaillement de l’abri. On retrouve également un médecin assigné à la supervision des soins, profitant des équipements laissés sur place, et également le chef de la sécurité. L’ensemble des membres a été promu par des votes au sein des nouveaux résidents de l’abri, à son ouverture.
Le NEF signe d’ailleurs un accord de commerce et protection avec le superviseur en 2104.
L’abri est composé de seulement une vingtaine de résidents. Certains sont assignés à des postes d’explorateurs et peuvent ne revenir qu’après plusieurs semaines… ou pas, dans le pire des scénario. Il est reconnu comme un lieu accueillant et accessible, permettant les échanges commerciaux régulièrement.
La hiérarchie n’accorde que peu de place pour des résidents supplémentaires. En effet, le modèle économique calqué sur celui de l’ancienne hôtellerie permet à l’intendante d’assurer un niveau de vie plus qu’acceptable aux premiers résidents. La non-violence au sein de l’abri est primordiale, c’est pourquoi aucune arme à feu n’y est autorisée. Le responsable de la sécurité met un point d’honneur à faire respecter cette simple règle, n’hésitant pas parfois à refuser ceux qui cherchent à dissimuler leurs intentions belliqueuses. Le manque de respect des règles conduit à l’expulsion de l’abri sans sommation et les résidents n’hésitent pas à se défendre lorsque cela est nécessaire.