La survie avant tout

Quand les bombes sont tombées en octobre 2077, nombreux sont ceux et celles qui n’ont pas pu profité d’un abri Vault-Tec. Bien entendu, certains ont anticipé les événements en confectionnant des réserves de nourritures, principalement composées de conserves, et en préparant les outils nécessaires à la survie après les explosions massives. Seulement, voilà, la théorie et la pratique sont bien souvent séparées par un énorme fossé.

Les survivants aux souffles de feu provoqués par les bombes ont peut-être envié la mort rapide de certains de leurs congénères. Car si le feu nucléaire tue presque instantanément, les maladies provoquées par l’atmosphère empoisonnée feront encore plus de victimes sur le long terme. Les infrastructures pour gérer ces états ne sont plus là pour aider les populations et le chaos prend la place de l’ordre et des lois.

Seuls les mieux préparés ou les plus opportunistes pourront se vanter de voir le 22ème siècle.

Ni Dieu, ni maître

Les populations capables se travailler de concert pour reconstruire leur monde sont rares et sont souvent la cible de pillards, de parasites, prenant sans état d’âme ce dont ils ont besoin aux plus démunis.

Des tribus fleurissent, des colonies émergent, mais aucune cohésion ne semble possible. Tout le monde y va de ses valeurs, de ses techniques, pour voir le soleil se lever un jour de plus. Les habitants de l’Est désolé survivent. Du maraudeur solitaire aux explorateurs de ruines, en passant par les pillards ou les bons samaritains, on trouve de tout dans l’ancienne région alsacienne.

Les habitants finissent par se tourner vers le semblant de sécurité qu’offrent le NEF ou l’Austrasie ou vers des promesses de richesses que font miroiter le Syndicat ou la Caravane. Les plus pieux, ou désespérés, vont s’immerger dans les eaux de la cathédrale nucléaire de Fessenheim, tandis que d’autres tentent leurs chances vers les anciennes terres germaniques avec les Rekupetors. Enfin, la majorité de ceux et celles qui vont vers le sud cherchent à rallier les forces helvètes, subissant souvent alors la désillusion face à une armée très sélective.

Et s’aligner signifie souvent également s’opposer. Rien n’était gratuit dans l’ancien monde, et tout à un prix encore aujourd’hui.

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